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l'auteur le livre lire un extrait suivez-moi sur facebook envoyer un message tous les billets facebook le camion qui livre… le camion qui livre a fait escale ce weekend sur la plage de fécamp, on a fêté les livres sous le soleil normand brûlant ! ça sentait bon la barbe à papa, la gaufre au chocolat, la mer et le papier neuf des livres de poche… j'ai participé à un atelier d'écriture organisé par le labo des histoires avec katherine pancol nous étions assis en terrasse, à l'ombre de quelques parasols, autour de grandes bouteilles d'evian glacées, armés de crayons et de feuilles a4. on a lu le début de la nouvelle : “un jour rêvé pour le poisson banane” de salinger, et proposé deux sujets : le premier : hier soir mon voisin a sonné à ma porte.. le deuxième : ce matin sur mon paillasson j'ai trouvé… une demi-heure plus tard les personnes venues assister à l'atelier ont lu leurs débuts d'histoire. c'était épatant ! il y avait des détails, du suspens, des bruits, des couleurs, des mots qui crépitent, qui croustillent, qui chuchotent et qui crient… on avait envie que ces lignes grandissent et deviennent des poèmes, des nouvelles, des romans ! c'était un très beau samedi et je vous conseille de courir au #camionquilivre s'il s'arrête sur votre plage… merci, merci, merci à : le livre de poche katherine pancol le labo des histoires je vous souhaite un très bel été, des fous-rires, de longs bains salés, des beignets sucrés, des couchers de soleils rouges, roses, violets, des transats dépliés et des livres par milliers ! et je retourne à mon clavier ! https://www.youtube.com/watch?v=sof7bx88kla il y a 11 mois 1 note facebook twitter google + sur le compte twitter de john winokur on trouve : “being a good writer is 3% talent, 97% not being distracted by the internet” autrement dit : “quand t'écris, coupe le wifi” oui, mais… quand internet m'offre des mails sur facebook, des critiques sur amazon et babelio, des clins d’ oeil de booktubeurs, des photos de la couv’ sur instagram, des critiques sur les blogs littéraires… mon coeur se gonfle à l'hélium et mes doigts galopent sur le clavier du deuxième roman… alors je vous envoie un immense merci majuscule pour vos mots, vos photos et vos hashtags… et… vive internet ! ! ! p.s : merci méganne mgt pour le joli montage du #cestoulenord sur instagram il y a 12 mois 1 note facebook twitter pinterest google + new york, new york : la fête continue ! je vous écris en direct du v bar, sur sullivan streets, dans le quartier de washington square. il est 18h, dix lampes rondes éclairent la salle d’une lumière jaune, douce. une petite statue d’apollon en papier mâché surveille le barman. il discute avec un client, la joue posée entre le pouce et l’index. je tends l’oreille, « it’s the only way to make money », « my only dream is to sing ».. sur les tables brillent des lumignons dans des verres à eau, des marguerites dans des bouteilles de lait vides. je bois un grand café, dans une grande tasse bleue, un café américain comme je les aime. je passe beaucoup de temps dans le métro, parce que je me perds beaucoup ! j’en profite pour écouter et regarder les new yorkais. hier trois frères jouaient aux jeux vidéos sur leurs iphones, se disputaient pour savoir qui était le meilleur -je suis le meilleur à free fighter -je suis le meilleur à tony hawk -tu te fous de moi ? je te bats à chaque fois ! l’autre se renfrogne. -j’ai même plus envie de te parler. tu dis n’importe quoi. -t’es débile “ je descends à jefferson. un homme aux longues dread locks chante let it snow façon caraïbes, en tapant sur une grosse tymbale creuse. les gens dansent, secouent les épaules en montant dans leurs wagons, une dame chante à tue tête, agite un grelot sur son bonnet de lutin. c’est en me trompant de métro que j’ai atterri au mémorial du 11 septembre, deux fontaines creuses et carrées, deux gouffres lisses dont on ne voit pas le fond. deux vides au milieu des buildings vertiges qui visent et reflètent les nuages. je lis quelques noms gravés dans la bordure du monument. des touristes se prennent en selfie, bras tendu en perche, ils prennent des photos de famille tout sourire. une vieille dame approche, à petit pas, derrière de grandes lunettes de soleil. elle pique une rose blanche dans le nom d’une victime : thomas mickael kelly. essuie une larme sous ses lunettes. la nuit, je déambule dans les rues de brooklyn avec ma sœur. on entend parler toutes les langues, l’anglais, l’espagnol, le français, le chinois… les new yorkais viennent du monde entier au bizarre, un bar à buschwik tenu par un français de nice, j’ai rencontré sylvio, un chilien. il a décroché une bourse pour étudier le cinéma à tisch school of art, l’école où ma sœur étudie la scénographie. - what is your favourite thing in ny ? je lui demande - having a milkshake for lunch ! il distribuait les tickets pour le concert de ses copains : les pinc louds déguisé en mère noël le chanteur discutait avec des marionnettes en forme de poubelle, de dentier, de rat géant, il chantait (en anglais) « mes dents sont les seuls de mes os que tu ne peux pas toucher, c’est vrai » et on a dansé toute la nuit sur des tubes électro, en lançant des poignées de confetti et en buvant des cocktails à l’absinthe. j’ai visité l’exposition de l’artiste suisse pipilotti rist au new museum : et ce soir c’est noël. il fait déjà nuit sur sullivan street, il ne neige toujours pas. je finis cet article, réalise que le bar est vide, le serveur me fait signe de la main. -tu travailles sur quoi, à cette heure ? -mon blog. -ça te dit de me suivre au zinc ? -c’est quoi, le zinc ? -un très bon jazz bar, à coté, je vais au concert d’un copain. -ok ! encore une aventure ! mais j’y pense…en france, il est minuit : merry christmas à tous, merci, merci, merci, pour vos mails, pour cette belle année, pour vos “likes”, vos partages, votre soutien : i feel very, very lucky ! il y a 1 an 1 note facebook twitter google + précédent , mon premier roman, en librairie le 6 avril. l'auteur le livre lire un extrait suivez-moi sur facebook envoyer un message tous les billets facebook